Pierre-Richard Maurice Léopold Defays est mieux connu sous un nom un peu plus facile à positionner sur une carte de crédit soit, Pierre Richard, simplement son prénom. Pierre Richard est l’acteur le plus dangereux du cinéma français. C’est un légendaire distrait maladroit dont le prénom est devenu un adjectif; ah! celui-là, c’est un véritable Pierre Richard.
Il est né le 16 aout 1934 dans un château de Valenciennes. Et oui, c’est un noble avec une particule à son nom, mais surtout, une particularité à sa personnalité. Particularité? Déjà à 16 ans, il jouait de la trompette dans un bordel, c’était le clown de la famille et bien entendu le mouton noir du distingué troupeau des Defays. À l’adolescence, il se passionne déjà pour le théâtre et annonce à la famille vouloir faire une carrière sur scène et au cinéma; après avoir vu un film de Danny Kaye dans un cinéma parisien, un après-midi où il sèche ses cours. Évidement débordant d’un enthousiasme hors du commun face au projet de Pierre Richard, sa famille l’encourage ardemment… à poursuivre des études de kinésithérapeute, ce qui par association d’idées lui rappelle instantanément quelques souvenirs du bordel, kinésithérapeute! Pendant qu’il poursuivra ses études, il poursuivra aussi son rêve de devenir acteur en jouant au théâtre à Paris avec Victor Lanoux.
Puis, après quelques petits rôles, c’est la sortie, en 1968 du film de Yves Robert, Alexandre le Bienheureux, aux cotés de Philippe Noiret. Jusqu’à ce jour un petit défaut de prononciation avait laissé croire à la famille de Pierre Richard, kinésithérapeute, que kinéma était un nouveau traitement alors qu’en réalité il embrassait une brillante carrière dans l’industrie kinématographique; non seulement comme acteur, mais aussi comme scénariste et réalisateur et même producteur.
Au début des années 90, après la chute du mur de Berlin et la fin du régime soviétique, Pierre Richard découvre qu’il est une méga star dans les anciens pays de l’URSS. Ses films, purement comiques, sans saveur politique, avaient été permis sur tout le territoire. Pierre Richard a encore aujourd’hui un public russophone qui l’a hissé au rang de demi-dieu, lui vouant un culte fanatique.
72 films, 16 séries télé, plusieurs pièces de théâtre dont 3 one-man-shows plus tard, il n’arrête pas. Pierre Richard a plusieurs projets de films et a même lancé sa propre WebTV constituée de plusieurs petits films de très courte durée. Après à peine quelques mois d’existence, sa WebTV a déjà été vue par des dizaines de milliers de web-spectateurs dans le monde entier.
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Lire la toute nouvelle biographie de Pierre Richard, JE SAIS RIEN, MAIS JE DIRAI TOUT.